L'Eglise Saint Pierre

Site
Sur la place du village, à proximité de l'ancien château ; le cimetière qui l'entourait a été transféré sur le versant nord de la vallée.

Etat actuel
L'édifice est préservé.

Historique

 
 
1154-1159 :
  Confirmation par le pape Adrien IV de la propriété de l'autel au chapitre d'Arras ; l'église est une succursale de Gauchin-Legal jusqu'à la Révolution.  
 
     
 
1537 : 
  Pillée par les troupes françaises.  
 
     
 
1540 : 
  Construction de la tour comme l'indique un millésime.  
 
     
 
1798 :
  L'église est supprimée malgré la résistance des villageois. Elle sera vendue à Benoit-Guislain Derisbourg ( Arras ; 12 000 frs ) le 28 fructidor an 6 ( 14 septembre 1798 ). L'édifice est partiellement démolie.  
 
     
 
1803 :
  Rachat par la commune des vestiges de l'église et reconstruction (délibération du 25 messidor an 11, 14 juillet 1803).  
 
     
 
1824 :
  Restauration du toit de l'église : l'ardoise remplace la chaume.  
 
     
 
1832 :
  La nef de l' église est agrandie et le choeur reconstruit "... pour le rétablir comme avant la révolution...".  
 
     
 
1850 :
  Construction de la Sacristie (en briques, charpente en bois d'orme, couverture en ardoise).  
 
     
 
1878-1879 :
  La nef et le choeur de l'église sont surélevés et on y adjoint deux croisillons.  
 
     
 
1879 :
  Vitraux.  
 
     
 
1883-1885 :
  Les contreforts de partie superieure de la tour de l'église ainsi que la tourelle d'escalier sont restaurés.  
 
     
 
1923 :
  Réfection des murs de l'église.  
 
     
 
1988 :
  Réfection du clocher de l'église Saint Pierre.  
 

Description
  L'édifice est de plan orienté en croix latine. En avant, une tour-clocher axiale, flanquée au sud d'une tourelle d'escalier en demi-hors-oeuvre et composée en élévation d'un porche, d'une pièce (ancienne salle d'archives avec cheminée dont le seul le conduit subsiste) et d'une chambre des cloches. La nef, unique, est divisée en trois travées. Les croisées sont terminées par une abside à trois pans et la sacristie est appuyée contre le mur en croupe du choeur.

  La tour est cantonnée de contreforts d'angles et divisée en quatres niveaux par des larmiers. Les croisillons sont également cantonnées de contreforts d'angles.

  Les baies sont en arc brisé et couronnées par des archivoltes à crossettes, les fenêtres sont à deux formes pour la nef et les croisillons et à une forme pour le choeur. Les armes de la famille de Ranchicourt sont sur la clef supérieure de la tour, côté nord (chevrons de gueule accompagnés de trois tourteaux). Un cadran solaire figure sur la tourelle d'escalier.

  La nef, le choeur ainsi que les croisillons sont couverts de voûtes d'ogives, des colonnettes engagées surmontées de chapiteaux à crochets reçoivent les nervures. Le rez-de-chaussée de la tour est également couvert d'une voûte d'ogives, un plafond à solives apparentes à l'étage ( aux angles de cette pièce, des amorces d'une voûte d'ogives, détruite par un incendie à une date indéterminée, dont les nervures, comme au rez-de-chaussée, retombent sur des culots moulurés ). Dans la tourelle, un escalier à vis permet d'acéder au premier étage.

  La tour est surmontée d'une fléche octogonale à égout retroussé, les toits sont en bâtière sur la nef et les croisillons, à croupe polygonale sur le choeur et la sacristie.

  La construction est en pierre de taille blanche sur soubassements de grès, l'enssemble est appareillé à assises régulières. La sacristie est en brique, les degrés de la tourelle d'éscalier en grès. La charpente est en bois d'orme et la couverture est en ardoise.

Photos

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