|
Histoire d'Estrée-Cauchy
(321 habitants)
Le nom viendrait du latin "strata
" et "calceata ", signifiant "voie pavée"
et "calcaire blanc", qui ferait référence
aux carrières souterraines de calcaire.
La chaussée Brunehaut qui relie Arras
à Thérouanne existait bien avant la conquête
de la Gaulle par César. C'est de chaque côté
de cette voie que s'est construit le village tout en longueur
(1.2 km). D'Estrée-Cauchy des chemins conduisent
au château de Villers-Chatel, à Verdrel au
domaine de la "Table des Fées" et à
Olhain au château féodal.
L'église de Saint-Pierre fut détruite
par trois fois lors des guerres de religion. De la construction
d'origine, il ne reste que le soubassement en grès.
Sur le site du château qui appartenait
à la famille de Baillencourt, furent construite la
mairie (XIXème) et deux fermes. L'une des fermes
comprend un pigeonnier datant de la fin du XVIIème.
La croix de grès présentant les mêmes
caractéristiques de celles de Verdrel, date du XVIème.
Du haut de la "Montagne Cornette",
s'offre le panorama de la vallée environnante. Jadis
ancré dans des superstitions et croyances, du fait
de son isolement au milieu des bois et des forêts,
Estrée-Cauchy revendique et maintient aujourd'hui
son patois.
Voici les panneaux que vous pouvez observer
à Estrée-Cauchy:
Chaussée-Brunehaut
(Haut d'Estrée)
Beauté sans bonté, c'est lumière
sans clarté.
Chaussée-Brunehaut (Haut d'Estrée)
C'est au milieu de la cerise qu'on cache le noyau.
Rue de l'Alouette
C'est un âne qui est devenu cheval.
|
|