Histoire de Gauchin-le-Gal (331 habitants)

Au XIIème, Gauchin-Le-Gal dépendait du comté de Saint-Pol, puis de la Seignerie de BAILLEUL jusqu'au XVIIème.

La nef de l'église date du XVIème et le choeur du XVIIIème. L'église renferme une dalle portant une inscription patoisante. La pierre de fondation de Wauthier Renard, 1258, et la cloche de 1674 sont classés parmis les Monuments Historiques. Aujourd'hui, une partie du château est érigée en ferme.

Mais ce qui fait la particularité de Gauchin-Le-Gal est son gal, grès ovoïde attaché par une chaîne à une vieille borne également en grès. La légende dit que le gal de Gauchin se déplacait la nuit pour taper à la porte des maris trompés. La Révolution française qui ne souhaité pas d'évocation religieuses ou mystérieuses dans les noms de communes, rebaptisa Gauchin-Le-Gal en Gauchin Légal. Pendant la Première Guerre Mondiale, le gal fut enterré à la demande d'une femme vertueuse du village qu'un officier britannique frustré avait voulu humilier. Pour mettre fin à l'indiscrétion de ce gal, un officier américain amusé par cette histoire decida de l'enchainer en 1925 sur la place du village.

Gauchin-Le-Gal est situé sur la Route du Patois, comme l'attestent les écritaux patoisants fixés sur les murs.


  
 

Voici les panneaux que vous pouvez observer à Gauchin-le-Gal :

Place du Village

Quand la poule chante plus haut que le coq, il faut la faire taire.

Rue Chaussée Brunehaut

Il n'y a pas de doute, après le café, on boit de l'alcool !

Rue Chaussée Brunehaut

Il y a une vache qui beugle, mais on ne sait pas dans quelle étable !

La Collection de "La Renardière"

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On voit bien quand j'ai bu, pas quand j'ai soif.


Un verre de vin dans une vielle panse, c'est un poteau neuf dans une vielle grange.
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