Cahier
de Doléances
Au printemps 1789, lors de l'élection de
leurs représentants aux Etats-Généraux,
les Français rédigent les Cahiers de Doléances
dans lesquels ils expriment leurs mécontentements
et leurs souhaits. Il demeure aujourd'hui environ soixante
mille Cahiers de Doléances des trois ordres qui constituent
une source exceptionnelle pour la connaissance de l'opinion
publique à la fin de l'Ancien Régime. Les
Cahiers de Doléances du clergé sont très
divers mais souvent hostiles à la liberté
de pensée. Ceux de la Noblesse expriment généralement
la volonté de préserver les privilèges.
Ceux du Tiers-Etats, les plus nombreux, se
font souvent l'echo, surtout lorsqu'ils proviennent des
villes, des aspirations de la bourgeoisie. Dans l'ensemble,
Les Cahiers de Doléances manifestent
l'attachement des Français à la personne du
roi et leur désir de réformer l'Etat.
Caucourt, qui dépendait à cette époque
de la Province d'Artois, n'échappe pas à la
règle. Il fut rédigé par un certain
Chopin le 26 mars 1789.
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le Cahier de Doléances de Caucourt
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